Quand l’expression “mentir comme un arracheur de dents” prend tout son sens

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Cacher la vérité aux patients, tout en sachant qu’un jour elle posera problème, c’est l’attitude qu’a adoptée la direction du CHRU de Lille. Se réfugier derrière des normes d’organisation pour attester de la qualité d’un dispositif médical et mettre “sous le tapis” les vraies raisons : financières, c’est le choix du CHRU de Lille dans son droit de réponse et dans le référé en justice qu’il intente envers l’UNPPD.

L’UNPPD demande que les réglementations européennes et françaises soient respectées : informer le patient sur l’origine de la prothèse dentaire qui lui est posée.

Si, comme le prétend le CHRU de Lille, il n’y a ni problème de qualité ni d’incidence sur le prix, il doit en informer le patient en lui remettant la déclaration de conformité. Mais pas avec l’adresse du pseudo laboratoire à Paris, mais bien avec l’adresse de production à Madagascar ou en Chine, comme la loi l’impose.

Il faut impérativement mettre ce sujet au centre des discussions en demandant à la Ministre de la Santé de prendre position.

C’est en reconnaissant les compétences des laboratoires de prothèse dentaire de proximité, en jouant la carte de la coopération en toute transparence que le système dentaire français démontrera sa légitimité dans son devoir d’information sanitaire et économique envers les patients.

Last modified: 29 septembre 2017