Au mois de Janvier sur 3 jours, s’est déroulée la Commission des choix de sujets pour les épreuves du CTM, BTM et BTMS qui s’est réunie pour les examens de 2021.
En tant que Membre du Bureau national de l’UNPPD, j’ai décidé de m’investir dans la Commission à l’Enseignement et de participer pour la première fois à cette étape cruciale de la
formation des prothésistes dentaires.
J’ai pris beaucoup de plaisir à contribuer aux choix des sujets du CTM et du BTMS. Malheureusement, mon fils étant candidat au BTM prothésiste dentaire, j’ai dû renoncer à participer sur le choix des sujets de ce diplôme.
Ce qui m’a motivé à rejoindre cette Commission, c’est la transmission du savoir-faire au travers de l’enseignement, de la formation et des différents supports que nous proposent les interlocuteurs formateurs.
Sur 3 jours, c’est tout de même un lourd travail, de partage et de questionnement entre les divers membres de la Commission.
Les étapes se déroulent à raison d’une journée par diplôme en “épluchant” le sujet proposé l’année précédente par un centre de formation… Le sujet est scruté et analysé dans ses moindres détails pour d’abord confirmer que cela corresponde bien avec le référentiel du diplôme.
Les différents éléments sont vus ligne par ligne, pour être validés par la Commission qui est séparée en deux groupes : un pour la partie professionnelle et l’autre pour le domaine transversal …
Pour ma première participation, je pense avoir apporté un regard nouveau sur ces sujets en complétant l’expérience des autres membres de la Commission qui sont présents sur ces dossiers depuis plusieurs années, mais cela fonctionne également dans l’autre sens, étant novice en la matière, ils ont pu m’apporter leurs points de vue.
Mon fils étant en apprentissage, je peux me rendre compte si les besoins de l’entreprise collent avec ceux de la formation.
Les côtés positifs sont qu’un ensemble d’enseignants et de professionnels se concertent en libre discussion pour délibérer sur les questions / réponses d’un sujet proposé par un des établissements CFA.
Cela m’a permis de désigner les CFA qui devront proposer un sujet de diplôme, pour les 4 années à venir.
Le côté négatif, c’est peut-être qu’il manquerait un retour des laboratoires, surtout en ce qui concerne leurs besoins.
Et pourquoi également pas un avis sur les besoins des chirurgiens- dentistes, sur ce qu’ils attendent des compétences de leurs binômes.
Le choix des sujets à tendance à coller aux referentiels. C’est en y incorporant les besoins des laboratoires que de ces référentiels pourraient en découler des diplômes et des sujets mieux adaptés.
Durant ces 3 jours (en réalité deux pour ma part), j’ai pu me rendre compte de l’énergie que cela demandait de mettre des examens en place, et là, ce n’était qu’une partie, car cela demande beaucoup de travail pour réaliser un sujet, le mettre en place dans les CFA, et ensuite l’évaluer. Sans compter qu’ensuite, il faut se rassembler pour les corrections.
M. Rémy de la CMA France mène le débat sur les sujets comme un chef d’orchestre en adaptant les appointements que lui suggère les membres présents.
J’ai trouvé que même si c’est un travail supplémentaire à fournir pour l’avenir de la profession, il en va de soi que cela passe par les bases que nous donnerons à nos futurs prothésistes dentaires.
Même si cette réunion s’est tenue de manière distancielle, ce fut un bon moment de partage et de rencontres qui sans cela, ne pourrait donner la possibilité d’avoir de nouveaux diplômés.
Boris LAFFONT
Membre du Bureau national
et de la Commission à l’Enseignement
Last modified: 8 mars 2021