Paris, le 05 novembre 2018. Le métier de prothésiste dentaire connait depuis quelques années une formidable transformation, à l’image de ces professions qui se renouvellent et innovent sous l’impulsion des nouvelles technologies. Il est désormais plus que nécessaire d’y associer la formation et d’augmenter le seuil minimum de compétences.
En effet, les avancées technologiques, comme l’imagerie numérique 3D et l’impression numérique, associées à l’emploi de matériaux biocompatibles nouveaux, ont totalement modifié les protocoles de fabrication et par conséquence les compétences indispensables à l’exercice de la profession.
En outre, les récentes règlementations européennes sur la fabrication des dispositifs médicaux sur mesure, ont renforcé les exigences en termes de traçabilité et de compétences. Or, pour devenir prothésiste dentaire, plusieurs formations sont possibles : BAC Pro prothèse dentaire (sur 3 ans), BTS prothésiste dentaire (niveau III sur 2 ans), ou par la filière artisanale avec un BTM (Brevet Technique des Métiers) suivi d’un BTMS (Brevet Technique des Métiers Supérieur).
L’UNPPD, Union Nationale Patronale des Prothésistes Dentaires insiste sur l’exigence de qualification pour l’exercice de la profession de prothésiste dentaire. Celle-ci doit être placée au niveau III (BTS/BTMS), gage d’acquisition des compétences nécessaires à la création ou à la reprise d’un laboratoire, et gage de pérennité de l’entreprise. Les formations doivent être adaptées pour répondre aux besoins actuels des entreprises en renforçant la connaissance des fondamentaux anatomiques, physiologiques et des techniques des matériaux. Les compétences professionnelles certifiées par le niveau V, le BEP d’auxiliaire en prothèse dentaire, ne suffisent plus désormais à exercer la profession ni à répondre aux futurs enjeux de la santé bucco-dentaire des millions de patients français.
Si le métier de prothésiste dentaire est fermement tourné vers les technologies, il requiert aussi un « tour de main », un travail artisanal et manuel bâti sur un savoir-faire à parfaitement maîtriser et un goût artistique prononcé. Les MOF, Meilleurs Ouvriers de France partagent la passion pour leur métier. « Nous aimons plus que tout notre belle profession et nous sommes soucieux de la voir évoluer avec autant de sourires qu’elle en redonne » Sébastien Milliasseau, MOF.
« Ce métier est un métier d’avenir qui présente des perspectives aussi bien techniques qu’économiques où beaucoup reste à inventer » souligne Laurent Munerot, Président de l’UNPPD.
A propos de :
*L’Union Nationale Patronale des Prothésistes Dentaires est la seule institution représentative de la profession. Cette dernière rassemble 3 700 entreprises, 18 100 actifs pour un chiffre d’affaires global de 1.28 M€ en 2016. Présidée par Laurent Munerot, l’UNPPD a pour objet d’être force de propositions et de réflexions, d’étudier, de mettre en œuvre le développement de la profession du secteur des métiers. Elle coordonne l’action des différentes délégations régionales, prévoit, organise la formation initiale et continue des Prothésistes Dentaires et de leurs collaborateurs.
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Last modified: 5 novembre 2018