Lorsque, dans le magazine le Chirurgien-dentiste de France du 7 septembre dernier, on pose la question à la présidente de la CNSD :
Au regard des différents commentaires sur les réseaux sociaux ou dans les publications professionnelles des prothésistes, conférenciers-formateurs, distributeurs-fournisseurs ou tout à la fois, j’ai moi aussi quelques inquiétudes sur notre capacité à voir notre avenir différemment.
Au-delà de l’ignorance des organisations, de l’environnement politique et économique qui nous entourent, pour certains qui voudraient faire entendre leurs voix, il y a une incapacité à se soustraire du schéma ancestrale où le prothésiste dentaire reste le mécanicien dentiste de l’arrière-cour du chirurgien-dentiste.
Dans toutes les rencontres que nous menons actuellement, ce que nous montrons, c’est bien la capacité des prothésistes dentaires à être des professionnels qualifiés indépendants, proposant des dispositifs et des services à la population avec un objectif de santé.
Les prochaines semaines seront décisives pour que les prothésistes dentaires puissent contribuer activement et efficacement aux objectifs sanitaires et économiques qui font maintenant consensus.
Il n’y a pas d’ambivalence à penser que l’on pourrait à la fois séparer le dispositif médical conçu et fabriqué au laboratoire, du travail de pose en cabinet dentaire, tout en travaillant en coopération : chirurgien-dentiste et prothésiste dentaire.
Les outils numériques, en constantes évolutions, loin de séparer nos exercices respectifs, nous contraindrons à un travail d’équipe dans laquelle chacun aura ses compétences et ses responsabilités.
Sachons, nous aussi, changer de paradigme :
C’est ce qu’ils démontreront au public le 1er juin 2018 lors de la journée européenne des prothésistes dentaires.
Last modified: 16 novembre 2017